jeudi 15 décembre 2016

If you eat, you are involved in agriculture!



Oui, les machines et internet ne peuvent pas nous nourrir... dans le meilleur des cas, elles nous apprennent à chasser... les pokemons!

La place du consommateur dans notre société est majeure; l'agriculture, à la base de notre société (notre alimentation, nos vêtements, certains de nos carburants...) est corrélée aux choix des consommateurs. 

Chaque acte de consommation est un acte citoyen.



Si nous avons peur du nucléaire, choisissons une énergie renouvelable : Enercoop propose de l'énergie renouvelable. Arrêtons d'avoir peur et agissons!

Si nous avons peur de manger n'importe quoi, choisissons d'investir dans l'agriculture et dans notre nourriture.

Si nous avons peur de notre prochain, décidons de vivre avec bienveillance, c'est contagieux, et bénéfique pour la planète.


Alors, oui, nous vivons dans un monde (de machos) où la vérité fâche souvent (les machos)... mais, je pense qu'il faut lutter chaque jour (contre les machos), et aussi défendre nos convictions, dénoncer les failles du système (y compris en agriculture biologique), car nous devons chercher à améliorer notre "monde"...


Ce post est un peu hors sujet mais, parfois, c'est bien de prendre un peu de recul!

vendredi 9 décembre 2016

L'essai mystère 2016... le riz!

Graines de riz
Oui, le riz ne pousse pas uniquement dans des rizières...

Mais, visiblement, il ne pousse pas dans le Tarn!

Semis le 30 avril, dans une terre à peine réchauffée. La lune était favorable au semis, mais, c'était sans compter sur la météo! 
Semis

Le mois de mai a été froid, et le riz a besoin d'une somme de température élevée pour germer. Finalement, presque 5 semaines ont été nécessaire afin de voir naître le petit riz! 
Donc, du retard a été pris, la parcelle s'est vraiment salie... les rangs de riz sont bien là, il ne pousse pas! 
Parcelle vers la mi-juillet

Après le mois de mai froid, il y a eu un début d'été peu ensoleillé, donc, une croissance insuffisante. 




Et nous voilà en octobre, avec une petite parcelle de riz qui ne sera pas récoltée! 
Difficile de dire pourquoi le riz n'a pas poussé. Mauvais départ, c'est sûr : la terre n'était pas assez réchauffée, mais, ensuite, la pluviométrie aurait du être suffisante entre juin et juillet pour assurer un développement normal. L'irrigation aurait été nécessaire en août. 

C'est dommage, j'aurais bien aimé proposer un jour du riz "made in Tarn", mais, ce n'est visiblement pas une culture adaptée à ma région. 

jeudi 8 décembre 2016

Enfin... bio!


Enfin en bio... sur un tiers de mon exploitation, le reste sera en bio dans 1 an. 

Finalement, le temps de la conversion passe vite! Tellement vite que la région n'a pas eu le temps de me verser les aides promises liées à ma conversion... Bref, inutile de polémiquer, ces aides arriveront bien un jour (ou pas!)

Bref, VIVEMENT LES PROCHAINES RÉCOLTES... pour enfin avoir de bonnes choses à vendre!

Mes premières récoltes (enfin, si tout se déroule normalement!) seront du blé (des variétés anciennes & plus modernes), du petit épeautre, des pois chiches, du carthame, du sarrasin, et peut-être du chia.

Rendez-vous dans quelques jours pour faire le point sur mes récoltes 2016, et mes projets 2017.
Le temps passe vite, et je vois que je n'écris pas souvent sur mon blog, mais, je vais me rattraper dans les prochaines semaines puisque mes semis sont quasiment terminés!

mardi 6 septembre 2016

Le carthame pousse...


Photographe : Agnès BALARAN
Suivi des parcelles de carthame…

Voilà le seul essai de l’année qui semble être réussi !

Semé le 27 avril 2016, (lune favorable!), le carthame est né rapidement et il s'est bien développé. Constat étonnant, il s’est mieux développé dans les parcelles à plus faible potentiel que dans les parcelles plus favorables à l’agriculture.

Les fleurs étaient jaunes – oranges, créant des paysages originaux à une période où peu de plantes étaient en fleurs (fin juillet, début août). Les parcelles sont restées propres pour le moment!

Dans quelques semaines, il va falloir moissonner, et c’est seulement à ce moment-là que je vais pouvoir savoir si cette culture est intéressante. L’étape suivante sera de presser les graines afin de connaitre le taux d’huile, et ainsi déterminer si cette culture restera dans mon assolement ou non.


On croise les doigts car cette plante me plait beaucoup !
Moisson prévue dans 2-3 semaines environ!








dimanche 4 septembre 2016

La surprise de l'été : Le mélilot!

Une culture s'est invitée dans un champ!

L'année dernière, j'ai semé du mélilot. Je ne connaissais pas cette plante, mais, elle semblait intéressante pour reposer le sol, et surtout laisser plein d'azote pour les cultures suivantes!
Bref, une chose m'avait échappée... le mélilot est une bisannuelle : elle pousse deux ans de suite!
Et si la première année, elle mesure 80 cm environ de haut, la seconde année elle mesure presque 3 mètres, et ressemble en fin de cycle à un petit arbuste.


Le mélilot : Cette légumineuse bisannuelle ne craignant pas l'asphyxie améliore les terrains maigres, surtout calcaire. Elle peut jouer un rôle de précurseur avant une culture de luzerne en terrain difficile pour cette dernière. Elle peut être semée au printemps dans les céréales d'hiver et incorporée l'année suivante avant une culture de printemps ou en fin d'été. Dans ce dernier cas, elle devient un relais de rotation qui peut suivre une orge d'hiver, un mélange céréalier ou toute autre culture venant après les plantes "gourmandes". (Extrait p78 - Assolements et rotations, choisir, répartir, ordonner et associer les cultures - Joseph Pousset, Ed. France Agricole)

Bilan : de la graine moissonnée (pour en semer à nouveau? pour essayer d'en extraire de l'huile essentielle?...)
Et surtout un sol bien nourri et couvert tout au long de cet été, et pour quelques mois encore car il y a beaucoup de résidus au sol.

Une inquiétude? Cette plante va-t-elle m'envahir les champs dans les années à venir ou bien est ce que je vais arriver à la gérer?
Résultat... l'année prochaine!




La moissonneuse est venue récolter les graines, et donc, j'ai 500 kilos de graines de mélilot dont je ne sais pas quoi faire à ce jour! 

samedi 3 septembre 2016

Après quelques mois d'absence sur la toile...

Le temps passe vite, et je me rends compte que mon dernier post date du mois de mai 2016... 

L'été est passé, et il est passé trop vite!

Beaucoup de changements, beaucoup de projets qui sont en train de mûrir doucement mais surement dans ma tête. 

Que s'est-il passé? Des moissons, du tri (beaucoup de tri!), des essais, des semis, des surprises et aussi quelques échecs. 

Mes premières récoltes ont été vendues, d'autres sont encore en attente d'acheteurs. J'ai n'ai encore rien vendu en "bio" car la conversion se termine seulement. Vivement l'année prochaine pour vendre de jolies graines bio!

Cet été, j'ai pris le temps de regarder le temps qui passe, et c'est formidable! La nature ne prend jamais de vacances, elle ne procrastine jamais, et le métier d'agriculteur est génial : on demande à la nature de nous nourrir, et je suis convaincue que si on prend soin d'elle, elle nous donnera plein de bonnes choses!

Je vais maintenant passer un peu de temps à résumer mon travail estival dans les champs et publier quelques photos des réussites et des échecs!

mardi 10 mai 2016

Les essais printaniers : Billet sur les 2 premiers essais ! (Sur 4 essais) - Carthame

Carthame, puis carthame associé à la cameline.


Afin d'exploiter au mieux le potentiel de mes parcelles, je cherche à diversifier mes cultures. J’ai découvert le carthame dans le Gers, et aujourd’hui, j’essaye cette culture sur mon exploitation.

Qu’est ce que le carthame ? (Carthamus tinctorius) est cultivé pour ses graines oléagineuses, dont l'huile est appréciée en cuisine et en cosmétique. Autrefois, sa culture était courante en France. Le Larousse Agricole du début du siècle dernier (celui en deux tomes de 1929) présente la culture, puis au fil des éditions, l’article consacré se réduit jusqu’à disparaître dans la dernière édition. 
De nos jours, cette culture d'été est peu produite en France, alors qu'elle est peu gourmande, et 
ne nécessite pas d’irrigation. Toutefois, sa teneur en huile est faible, tout comme le rendement espéré.

Pourquoi faire cet essai malgré tout ? 
Car c’est une plante rustique qui, je le pense, s'adapterait à mes sols et trouverait sa place dans mon assolement, sur les parcelles non irrigables à faible potentiel pour des grandes cultures "classiques".

La première étape est de me frotter à sa culture, et ensuite de trouver un débouché rentable dans les conditions de production qui sont les miennes.

Préalablement au semis, le sol a été travaillé superficiellement, avec un combiné herse-rotative/semoir à céréales. Le semis a été fait le 27 avril, soit un jour lunaire favorable. Le surlendemain, les 25 mm de pluie environ ont favorisé une bonne implantation.

Sur une des trois parcelles, la culture est associée à la cameline, car le cycle de ces deux plantes est sensiblement identique. En revanche, le carthame s'implante lentement, contrairement à la cameline. Je souhaite tester leur complémentarité, à savoir si le salissement sera limité par la cameline, sans pénaliser le développement du carthame..

A suivre...


Photo du 9 mai 2016 : Le carthame est né!



mardi 3 mai 2016

Petit post du jour très rapide... Une vidéo qui présente l'agriculture de la nouvelle région Languedoc-Roussillon midi- pyrénées.

http://www.dailymotion.com/video/x42zocz_la-filiere-cerealiere-en-languedoc-roussillon-midi-pyrenees_news


samedi 26 mars 2016

Point de vue


Depuis mon installation, en mars 2015, je découvre l’agriculture et ses dessous, l’agriculture et ses points de vue, l’agriculture et ses agriculteurs-trices.

Et là, surprise ! Les agriculteurs ont tendance à défendre « leur » agriculture aux dépens d’autres agricultures. Les « conventionnels » n’aiment pas les « bio », les « bio » n’aiment pas les « conventionnels », les éleveurs n’aiment pas les céréaliers, et inversement, les petits n’aiment pas les gros, les agriculteurs français n’aiment pas les agriculteurs des autres pays… Bref, étant donné qu’il y a presque autant de « modèles » agricoles que d’agriculteurs, la critique est sans fin, et surtout inutile.

Toute cette énergie passée à critiquer les choix des autres est énorme. On la retrouve à tous les niveaux. Localement, elle s'exprime par un vote à bulletin secret au niveau d'un conseil municipal où normalement les décisions sont prises à main levée; globalement, elle s'exprime par des propos remettant en cause l'avenir du bio ou de l'agroécologie en France par exemple.

Et pourtant, nous pourrions tous défendre et promouvoir un beau métier : Nous nourrissons la planète. N’est-ce pas là la plus belle et indispensable des choses à faire ?

Je suis depuis quelques mois une agricultrice, en agriculture biologique, sur 140 hectares, en grandes cultures, et j’essaye de faire aussi de l’agroécologie.
Bref, j’essaye de trouver la voie qui me plait, j’ai créé mon modèle agricole.

Malgré tout, je suis aussi admirative de l’agriculture « paysanne » qui fait vivre aujourd’hui bon nombre de personnes à travers le monde, je suis admirative de ces très grandes exploitations canadiennes à la pointe de la technologie, je suis admirative des agriculteurs passionnés que j’ai croisés en France, des bios, et des pas bios, des petites exploitations, des grandes exploitations…

En fait, je crois que je suis admirative des agriculteurs passionnés par leur métier ! (Et peut-être des gens passionnés et travailleurs d’une manière générale… )

Est-ce si compliqué d’accepter que chacun de nous rêvions de vivre de notre modèle ? 

Ne sommes-nous pas devenus agriculteurs pour vivre de notre passion ?

Les agriculteurs auraient tout à gagner à défendre l’agriculture ensemble. A s’unir plutôt que s’opposer. Bien sûr chacun a un rêve. Personnellement, je rêve d’une planète propre ! Mais, je rêve d’abord d’une planète où les gens seraient libres et où chaque démocratie placerait le citoyen au centre des décisions.

Défendre l’agriculture ensemble ? Au sein d’un syndicat ? Pourquoi pas… mais… Je suis contre aller casser la MSA ou la DDT (Au final, c’est nous qui payons les dégâts, et l’image de violence renvoyée m’est insupportable), je suis contre les insultes au Président ou au ministre (Depuis quand insulter fait avancer les choses ???), je suis contre utiliser et torturer des ragondins pour manifester un quelconque mécontentement...

Bref, je ne suis pas contre le syndicalisme sur le principe, mais, je souhaiterais des actions syndicales dignes de représenter les patrons que nous sommes !

Alors, je vois un monde agricole où l’agriculteur reprendra les rênes de son secteur : 
  • Il ira aux AG de sa banque et posera les bonnes questions quant aux lignes directrices prises et il rappellera chaque année que le secteur agricole est le secteur fondateur de la banque; 
  • Il ira aux AG de sa coopérative et participera aux prises de décisions, il posera des questions et s’investira car c’est ça une coopérative ;
  • Il se présentera aux élections MSA et ira voter pour faire avancer les choses. 
  • Enfin, il bâtira des propositions pour tous les agriculteurs sans les opposer afin de faire avancer dans le bon sens le débat.


Rêvons d’un secteur agricole prospère, où chaque chef d’exploitation que nous sommes pourrait influer le cours des choses.


Et oui, impliquons-nous car chacun peut faire sa part…

dimanche 7 février 2016

La haie est plantée!

Selon vous, qu’est ce qui permet de favoriser la biodiversité, mettre en valeur le petit patrimoine, lutter contre l’érosion, nourrir le gibier et créer de la cohésion citoyenne ?

La plantation de haies bien sûr!


Samedi 6 février 2016 a été "ma" journée plantation de haie de cette année!

Comme je l'ai évoqué dans quelques articles de ce blog, j'ai souhaité, dès ma première année d'agricultrice commencer à planter des haies. Et sous l'influence des incroyables comestibles... je plante des haies... plutôt comestibles! 

Voilà les plants mis en place : 
Arbre de judée, aubépine, camerisier à balais, cerisier Ste-Lucie, chêne pubescent, chêne vert, cognassier, cornouiller, églantier, érable champêtre et érable de Montpellier, frêne oxyphille, micocoulier, murier blanc, alaterne, poirier franc, prunellier, genévrier commun, tilleul des bois; ainsi que 6 arbres fruitiers "anciens" qui viennent du conservatoire de Puycelsi : Cerisier (2), poirier, pommier, cognassier et pêcher de vigne.



Le jour de la plantation a été une journée formidable! 

Jean Bechereau, un chasseur attentif aux plants!
L'association de chasse de Virac m'a donnée un sacré coup de main! Nous nous sommes retrouvés à 17, et la répartition du travail a été efficace puisque à 11h50, l'apéro pouvait être servi! ... Bref, un très grand moment de convivialité! Voici quelques photos des volontaires  (Photos prises par Agnès BALARAN, la conceptrice paysagère qui m'a aidée dans ce projet)


Un chasseur motivé : Patrick Galaup!
En effet, si j'ai vu dans la plantation de cette haie un moyen de lutter contre l'érosion éolienne et une manière d'abriter les insectes pollinisateurs, le président de la société de chasse, Thierry Blanc a vu avec ce projet le moyen de nourrir et protéger le gibier sur un secteur de la commune peu favorable à cela actuellement. Bref, je suis heureuse que ce projet de biodiversité ait permis de rapprocher agriculture bio et chasse! 

Pour cette première année, la haie va me permettre de lutter contre l'érosion éolienne sur une première parcelle particulièrement exposée, et aussi de mettre en valeur un "oustalous", c'est à dire, une petite cabane construite en 1840 pour abriter les paysans de l'époque. (D'où l'intérêt d'avoir pu bénéficier des conseils d'Agnès Balaran! - Si vous avez un projet, n'hésitez pas à me demander ses coordonnées)
L'oustalous mis en valeur
Une partie des chasseurs autour de leur président Thierry Blanc

Et enfin, cette journée aura été aussi l'occasion de croiser Madame REDO, Maire de Virac, qui est également conseillère départementale, et Monsieur Didier Bonnefous en tant que représentant de la fédération de la chasse tarnaise afin d'échanger sur la promotion et le déploiement de ce type d'action à l'échelle de la commune. Beaucoup d'idées ont été lancées (impliquer les écoles par exemple, informer l'ensemble des propriétaires sur les avantages à planter des haies...), et Madame le Maire s'est engagée à organiser une réunion d'information prochainement, ainsi qu'à étudier au cours d'un conseil municipal la participation financière de la Mairie.
A suivre dans les prochains mois... mais, j'ai beaucoup pensé ce jour là à "la part du colibri"...

samedi 30 janvier 2016

INVITATION : Plantation de haies, samedi 6 février 2016!


Quel est le point commun entre la FONDATION YVES ROCHER, le CONSEIL GENERAL DU TARN, et MON EXPLOITATION?



... des arbres et des arbustes qui vont être plantés sur mon exploitation!


Je vous invite Samedi 6 février 2016, à m'accompagner dans ma plantation de 503 mètres de haie sur mon exploitation.

La journée commencera vers 8h30 par un café-croissant, puis à 9h, début de la plantation! Vers 12H30-13H, pause apéro, soupe de légume,aligot-saucisse, dessert, café, pousse café!
(Comme je suis sûre de nos compétences... la matinée sera suffisante pour planter cette haie!)

La météo s'annonce clémente pour cette journée de samedi, toutefois, je vous conseille de venir chaudement habillé car le vent peut être frais.


Cette haie... qu'est ce que c'est exactement?


Quelques "grands arbres" comme des érables champêtres, chênes pubescents, chênes verts, tilleul...
Quelques arbustes de taille moyenne comme des érables de montpellier, des cognaissier, des poiriers francs...
Et enfin, quelques petits arbustes comme des prunelliers, des églantiers, des aubépines...

J'ai également souhaité rajouter des genévriers (qui poussent naturellement à Virac), et quelques variétés anciennes d'arbres fruitiers (Cerisiers, poirier, pommier, cognassier et pêcher de vigne).

L'association ARBRES ET PAYSAGES TARNAIS m'a accompagnée dans ce projet.
Le département du Tarn finance une partie de ce projet également, tout comme la fondation Yves Rocher (pour la partie des "grands arbres").
(Donc, le restant à ma charge est d'environ 3€ le mètre)


Une haie comestible?

Par rapport à la haie initialement proposée par l'association, j'ai apporté quelques modifications car je souhaitais que ma haie soit comestible. 


Et ensuite?

Je veux améliorer l'aspect comestible de mes prochaines plantations. J'y pensais déjà un peu, mais, en assistant à la conférence de Pamela Warhurst, co-fondatrice des "incroyables comestibles", l'idée de la comestibilité de la haie m'est apparu comme une évidence! Je reviendrai sur ce projet dans un prochain article.

Mais, n'oubliez pas... SAMEDI 6 FEVRIER, vous êtes les bienvenus sur mon exploitation. 
Un petit message de votre part jeudi soir au plus tard me permettra d'ajuster le repas pour que tout le monde mange correctement, et sans devoir jeter trop de quantité à la fin!

A bientôt!

Vanessa.

http://www.yves-rocher-fondation.org/plantons-pour-la-planete/
http://arbrespaysagestarnais.asso.fr/
http://www.tarn.fr/Fr/Pages/default.aspx







vendredi 15 janvier 2016

Tour des parcelles de Virac avec Frédéric THOMAS


Qui est Frédéric THOMAS?
C'est avant tout un agriculteur solognot (De Sologne... je remercie le premier lecteur qui me confirmera le nom des habitants de sologne!), mais aussi, consultant, formateur en agriculture de conservation, et fondateur-rédacteur en chef de la revue TCS. C'est aujourd'hui un expert en agriculture de conservation. Il défend et promeut une agriculture sur sol vivant, c'est à dire productive, économe et réellement durable.
http://agriculture-de-conservation.com/-Frederic-Thomas-.html

Mercredi 13 janvier 2016, dans le cadre d'une formation organisée par la chambre d'agriculture du Tarn, j'ai pu bénéficier des conseils de Frédéric THOMAS sur mon exploitation.

La formation en question a débuté par deux journées en 2015 et s'est terminée mercredi.

L'objectif était de réfléchir à la mise en place d'assolements et rotations, spécifiques à l'agriculture biologique, et visant à appliquer les méthodes de l’agriculture de conservation, à savoir, le non-travail du sol, la couverture permanente du sol.

Si il parait difficile à priori d'imaginer une exploitation bio en TCS, l'intervention de Frédéric THOMAS a permis de remettre en perspective les éléments importants pour mener à bien les cultures : 


  1. Avoir un sol vivant --> Travailler sur une couverture "permanente" du sol, enchaîner les cultures à récolter ou à laisser pour le sol, limiter le travail du sol, ou le supprimer lorsque cela est possible.
  2. La fertilisation : Apporter de l'azote "naturelle" à nos cultures --> Travailler sur les rotations, les intercultures, la localisation de la fertilisation.
  3. Le salissement --> Travailler sur le rotations (alterner les cultures d'été/d'hiver; alterner les céréales, les légumineuses, les crucifères...)

Chaque point mériterait un long développement... Le site http://agriculture-de-conservation.com donne de nombreuses explications.

Sur mon exploitation, nous nous sommes attardés sur une des parcelles de blés implantés dans une jeune luzerne. Les remarques et conclusions ont été plutôt rassurantes : le semis précoce sans destruction de la luzerne a permis une bonne implantation du blé, le broyage de la luzerne post semis a apporté de l'azote au blé en début de cycle.

Mon itinéraire depuis l'implantation de la luzerne :
  
- Mois d'avril : Semis de la luzerne après un travail du sol sur 10-15 cm (Travail réalisé à l'automne, puis repris début avril). L'objectif de profondeur de semis de la luzerne était inférieur à 1 cm. 

- Mois d’août : Broyage de la "première" coupe de luzerne car très sale...

- 15 octobre : Semis des blés dans la luzerne, en semis direct (avec un semoir à dent, aitchison), à une profondeur d'environ 1 cm.

- 16 octobre : Broyage de la luzerne.

Et depuis... le blé pousse... la luzerne aussi...

A aujourd'hui, je dirais que le blé est bien implanté, son développement est correct. 
Les conditions plutôt douces de cet automne ont également permis une croissance des pieds de luzerne plus important que ce que je pensais... donc, visuellement, le champ est très vert! (et aussi un peu sale!)



 


Où en est le blé?

Mon blé est au stade tallage. Il lui reste environ 6 mois avant la moisson. 
Je posterai régulièrement des photos de ce blé. J'espère que cet essai sera concluant car ce serait la première étape d'une "agriculture biologique de conservation"! 

Bref, ce n'est pas facile de se projeter dans un système où on couvre le sol en permanence, tout en maîtrisant les adventices et en cherchant à produire. 

L'observation, les essais, la lecture & documentation me permettront je l'espère de trouver un système qui pourra fonctionner sur mes parcelles.

Ce sera le défi des années à venir!

lundi 11 janvier 2016

CHANGEMENT...INVITATION : 6 FEVRIER 2016... Plantation d'arbustes sur mon exploitation!


Attention!! La nouvelle date à retenir est le samedi 6 février... 


En raison de la vague de froid annoncée pour les jours à venir, la plantation de la haie est reportée au 6 février!

Le 16 janvier 2016, à partir de 10h, je vous invite tous à venir m'aider à planter les 503 plants qui permettront de créer deux haies, et qui pourront à terme favoriser la biodiversité sur mon exploitation.
Je vous offre le café du début de journée et le repas de midi ! 
(J'ai juste besoin d'un petit mail la veille pour m'organiser : lafermedevanessa@gmail.com)